"The Minstrel Boy" est un chant patriotique irlandais écrit par Thomas Moore (1779-1852) sur l'air d'une vieille mélodie "The Moreen". Cette chanson lui fut inspiré, par le sort de deux de ses amis rencontrés pendant ses études au Trinity College de Dublin.
Ceux-ci s'étaient engagés dans la rébellion irlandaise de 1798. L'un est mort en prison, un autre a été blessé et fut plus tard pendu par les anglais.
Thomas Moore. |
Ceux-ci s'étaient engagés dans la rébellion irlandaise de 1798. L'un est mort en prison, un autre a été blessé et fut plus tard pendu par les anglais.
A l'époque Moore avait refusé de témoigner contre eux et a composé cette chanson, en souvenir et en hommage à ses deux amis morts pour une Irlande libre.
L'air s'est largement popularisé dans les milieux Fenians comme hymne de combat pour la liberté. Il le fut aussi grâce aux irlandais émigrés aux Etats-Unis qui l'entonnaient pendant la guerre civile américaine. Notamment au sein de la Irish Brigade.
J'ai pour la première fois entendu cet air dans le film "The man who would be king" de John Huston. Film inspiré de la nouvelle de Kipling et que je considère depuis l'enfance comme un des plus beaux films sur l'amitié. Sean Connery, roulant les R de la plus belle façon, chante The Minstrel Boy dans une des dernières scènes du film, sous les yeux de son ami Michael Caine qui la reprend à son tour. C'est une scène magnifiqte et d'une rare puissance.
The minstrel boy to the war is
gone,
In the ranks of death ye will
find him;
His father's sword he hath girded
on,
And his wild harp slung behind
him;
"Land of Song!" said
the warrior bard,
"Tho' all the world betray
thee,
One sword, at least, thy rights
shall guard,
One faithful harp shall praise
thee!"
The Minstrel fell! But the
foeman's chain
Could not bring his proud soul
under;
The harp he lov'd ne'er spoke
again,
For he tore its chords asunder;
And said "No chains shall
sully thee,
Thou soul of love and bravery!
Thy songs were made for the pure
and free
They shall never sound in
slavery!"
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