Chanson chanté par RAVACHOL au moment de monter sur l'échafaud.
LA CHANSON DU PÈRE DUCHESNE
Né en nonante-deux nom de dieu
mon nom est Père Duchesne
Marat fut généreux nom de dieu à
qui lui porta haine sans dieux
Je veux parler sans gène nom de
dieu
Coquin filou peureux nom de dieu
vous m'appelez canaille
Dès que j'ouvre les yeux nom de
dieu jusqu'au soir je travaille sans dieux
Et je couche sur la paille nom de
dieu
On nous promet les cieux nom de
dieu pour toute récompense
Tandis que ces messieurs nom de
dieu s'arrondissent la panse sans dieux
Nous crevons d'abstinence nom de
dieu
Pour mériter les cieux nom de
dieu voyez vous ces bougresses
Au vicaire le moins vieux nom de
dieu s'en aller à confesse sans dieux
Se faire peloter les fesses nom
de dieu
Si tu veux être heureux nom de
dieu pends ton propriétaire
Coupes les curés en deux nom de
dieu fous les églises par terre sans dieux
Et le bon Dieu dans la merde nom
de dieu
Peuples trop oublieux nom de dieu
si jamais tu te lève
Ne soit pas généreux nom de dieu
patrons bourgeois et prêtres sans dieux
Méritent la lanterne nom de dieu
!
Chanson paru dans "Le Père Peinard" sur l'air de la carmagnole.
LA RAVACHOLE
Dans la grand'ville de Paris,
(bis)
Il y a des bourgeois bien
nourris, (bis)
Il y a les miséreux,
Qui ont le ventre creux :
Ceux-là ont les dents longues,
Vive le son, (bis)
Ceux-là ont les dents longues,
Vive le son
D'l'explosion !
Refrain :
Dansons la Ravachole,
Vive le son, (bis)
Dansons la Ravachole,
Vive le son
D'l'explosion !
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,
Tous les bourgeois goûteront d'la
bombe,
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,
Tous les bourgeois, on les
saut'ra...
Il y a les magistrats vendus,
(bis)
II y a les financiers ventrus,
(bis)
II y a les argousins,
Mais pour tous ces coquins,
Il y a d'la dynamite,
Vive le son, (bis)
II y a d'la dynamite,
Vive le son
D'l'explosion !
Il y a les sénateurs gâteux,
(bis)
II y a les députés véreux, (bis)
II y a les généraux,
Assassins et bourreaux,
Bouchers en uniforme,
Vive le son, (bis)
Bouchers en uniforme,
Vive le son
D'l'explosion !
Il y a les hôtels des richards,
(bis)
Tandis que les pauvres dèchards,
(bis)
A demi morts de froid
Et soufflant dans leurs doigts,
Refilent la comète,
Vive le son, (bis)
Refilent la comète,
Vive le son
D'l'explosion !
Ah ! nom de Dieu, faut en finir,
(bis)
Assez longtemps geindre et
souffrir, (bis)
Pas de guerre à moitié,
Plus de lâche pitié !
Mort à la bourgeoisie !
Vive le son, (bis)
Mort à la bourgeoisie !
Vive le son
D'l'explosion !
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